Roland Delcol

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Ajouté le 2 août 2011

"Nue sur le pas de la porte, une serpillière à la main, un homme lui demandait son chemin." Roland Delcol...


" Le choc, le surprenant, vient simplement du Quotidien, peint d'une manière réaliste."

" En septembre 1970, à Milan, DINO BUZZATI me dit: "L'Italie, comme tous les pays, est prête à accepter la pornographie; voyez ses magazines; mais elle n'est pas du tout apte à comprendre la subversion de vos femmes nues.""

"... Tu as choisi de me peindre un soir de canicule; c'était un mois d’août, je dormais nue comme toujours. La soif me prit aux entrailles et à la tête.
Je suivis une étoile, qui au-dessus du frigidaire se mit. Le coca-cola dans mon ventre coula.
Depuis ce jour, tu as changé ma carapace de laine , de tissu et nylon contre la trame de ma toison.
Un malaise passa, comme un ange femelle.
Ce n'est pas encore l'apocalypse, mais enfin, cette femme, qui apparaît nue, là ou on ne l'attend pas, c'est de la subversion.
Car, belle comme une cathédrale, on regarde sans gêne. Ne serait-elle qu'objet d'art aphrodisiaque, se mouvant dans la réalité bien cernée?"

" Le surréalisme représente réellement des objets irréels. Je peins la femme, objet réel, d'une manière irréelle."

" Me vient à l'esprit ce que disait Renoir: Si la femme n'existait pas, je n'aurais pas été peintre"

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